Pourquoi on ne peut pas supprimer les darknets ?

Supprimer un site oui, empêcher son apparition… pas vraiment.

 

Silk Road était un site de vente de drogues célèbre sur le Darknet, actif de 2011 à 2013. Environ un mois après l’arrestation du fondateur du site, Ross Ulbricht, en septembre 2013, une version Silk Road 2.0 était en ligne. Aujourd’hui d’autres markets sont plus célèbres, plus fréquentés, mais les choses n’ont pas changé :
une enquête est réalisée, les serveurs du site sont saisis et les administrateurs identifiés sont jugés… Et d’autres markets se créent quasi immédiatement, à la façon d’une Hydre de Lerne. Ce jeu du chat et de la souris est sans fin, malgré le traitement triomphal qui en est fait par les médias : faire tomber un site ne signifie pas faire tomber tout un trafic. Il ne faut que quelques semaines, voire quelques jours, pour mettre en ligne une nouvelle version d’une plateforme de ce type,
grâce à des back-up qui peuvent être créés par n’importe qui.

Ce phénomène est d’ailleurs illustré dans la série How to sell drugs online (fast).

Clique ici pour en savoir un peu plus !

Darknet, lumières sur les réseaux de l'ombre