« Si l’intimité est mise hors-la-loi, seuls les hors la loi auront une intimité. »
– Philip Zimmerman, Manuel de PGP, 1998
L’anonymat sur le clearnet n’existe pas. Il sera toujours possible de lier une action sur internet à une personne, en associant son adresse IP et l’horodatage de la requête. Ces informations sont enregistrées par le FAI, qui possède aussi les informations personnelles de l’utilisateur :
le contrat inclut le nom et l’adresse de la personne.
Le pseudonymat, le fait de parler derrière un pseudonyme, garanti une certaine liberté d’expression : il est plus simple de parler d’un problème de santé ou de travail quand les lecteurs ne peuvent pas lier un pseudo et une identité.
La confidentialité permet en théorie de contrôler avec qui les données sont partagées sur un site. La loi implique que l’utilisateur puisse choisir de les supprimer. Pourtant, il est le plus souvent obligatoire d’accepter les « Politiques de confidentialité » pour utiliser un service.
Aujourd’hui en France, la loi stipule que les hébergeurs de sites et les FAI (les opérateurs) ont obligation de conserver toutes les traces de connexions pendant 2 ans et de les transmettre à la justice si elle le demande.
Néanmoins, le pseudonymat n’est pas interdit en France, bien qu’il fasse débat assez régulièrement.
Tu peux retrouver tes droits sur internet sur le site de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) :
Les droits pour maîtriser vos données personnelles ! | CNIL